Racisme mondainL’obsession identitaire des médias
Racisme mondain La société française se montre réticente à assumer son passé colonial et à accorder l’égalité en droits, dans les faits et non uniquement dans les textes, à ceux de ses citoyens qui sont issus de ces colonies. Cette inavouable xénophobie se traduit dans les médias dominants par un langage et un cadre de référence précis qui tendent à définir la nation par opposition à un islam imaginaire et repoussant. Cette rhétorique camoufle les conséquences socio-économiques de ce rejet en attribuant à des valeurs non occidentales, donc forcément impossibles à assimiler, la responsabilité de la marginalisation/communautarisation. Cédric Housez analyse en détails ce discours qui conforte à la fois le fond raciste de notre société et l’agenda politique d’un « occident » qui voudrait diaboliser le monde arabe pour mieux le piller en toute bonne conscience. |
Il est bien difficile de préciser ce qu’est une « nation ». La définition de ce concept polysémique représente pourtant un enjeu politique déterminant. A partir du milieu du XXième siècle, la France a connu une immigration importante en provenance de ses colonies, puis ex-colonies. Les individus issus de cette immigration font désormais partie intégrante du pays, dont ils sont citoyens, comme le sont, ou l’étaient, bien souvent leurs parents. Toutefois, une partie de la population française, dite « de souche », refuse encore de les considérer comme faisant partie de la communauté nationale. Longtemps, il a été de bon ton d’affirmer que seules les classes populaires ou moyennes, n’ayant pas digéré le traumatisme de la décolonisation algérienne et, formant massivement la base électorale du Front national, rejetaient cette partie de leurs concitoyens. Mais force est de constater que ce sont les élites politiques, économiques et médiatiques françaises qui sont, aujourd’hui, les principaux obstacles à la reconnaissance des droits des populations françaises d’origine africaine. Ces dernières années, les mobilisations nées dans les années 80 se sont intensifiées : les Français noirs et d’origine maghrébine ont réclamé l’égalité des droits avec leurs concitoyens, une égalité reconnue juridiquement mais démentie dans les faits. Ce renouveau revendicatif, dont l’expression médiatique la plus connue s’est incarnée dans l’appel des « Indigènes de la République », s’inscrit dans un contexte international où la stigmatisation d’une identité musulmane, présentée comme unifiée et porteuse de menace, permet de justifier des guerres de ressources ou des re-colonisations. Récemment, les médias français ont donc montré un intérêt particulier pour des « questions de société » ou donné une lecture des évènements nationaux et internationaux qui ont permis, par association, de présenter une partie des citoyens français comme étrangers à la communauté nationale, et d’inventer une identité française, non plus républicaine mais « occidentale ». Ce biais induit spontanément une approbation de certaines politiques. L’islam fantasméL’islam est sans doute l’un des sujets qui aura fait couler le plus d’encre en France ces dernières années. La plupart des titres de la presse papier mainstream y ont consacré des dossiers spéciaux. Il faut ajouter à cela une lecture « islamisée » de diverses questions politiques, nationales ou internationales. Les médias audiovisuels n’ont pas été en reste et les émissions de « débats », dont radios et télévisions sont friandes, ont souvent porté sur ce thème. Le Point publia un dossier intitulé « Les islamistes et nous » [6], dans lequel les mosquées françaises étaient présentées comme un terreau fertile pour l’islamisme, lui-même principal vecteur idéologique du terrorisme [7]. Le dossier aboutissait logiquement à un soutien, plus ou moins affiché, à la politique états-unienne actuelle. L’Express développa une approche très similaire dans son dossier sur « la montée de l’islam en Europe » [8], quelques mois plus tard, et présenta la présence de l’islam dans l’Union européenne, et même la diversité religieuse et culturelle dans son ensemble, comme des dangers pour l’Europe, et par extension pour « l’Occident » [9]. Une semaine plus tard, c’était au tour du Nouvel Observateur, concurrent de centre-gauche des deux hebdomadaires précédemment cités, de rédiger un dossier spécial sur l’islam en France [10]. Bien que se montrant moins virulent dans sa critique que ses confrères, cette religion y était également présentée comme une menace potentielle. Ainsi, les journalistes Marie-France Etchegoin et Serge Raffy ouvraient leur propos sur ces interrogations inquiètes, à peine contrebalancées par une question rhétorique plus positive à la fin : « faut-il redouter une montée de l’intégrisme dans notre pays ? L’islam est-il une menace pour la laïcité, un nouvel opium pour les jeunes des banlieues en mal de repères ? Ou se révélera-t-il, comme jadis le catholicisme, beaucoup plus soluble qu’on ne l’imagine dans la République ? ». Le dossier consacrait également un encart, fort peu critique, aux mesures de contrôle des mentalités des musulmans mises en place dans le Land allemand du Bade-Wurtemberg [11], une innovation politique applaudie par les principaux théoriciens de « l’islamophobie », à l’instar de Daniel Pipes [12]. Ces mesures partent du postulat que les musulmans peuvent être davantage suspectés que les autres d’être des adversaires des valeurs démocratiques. D’une manière générale, les médias français dépeignent l’islam comme une menace pour les lois de la République, pour la laïcité, pour la liberté d’expression, pour les droits des femmes et, via le terrorisme qui lui est souvent associé, pour la sécurité du pays ou de « l’Occident » dans son ensemble. Il est souvent associé à l’islamisme, qui est présenté pour sa part, suivant une rhétorique importée des cercles néo-conservateurs aux États-Unis, comme un nouveau totalitarisme, comparable au nazisme ou au stalinisme. Cette analogie s’appuie sur des amalgames boiteux et sur une vision unifiée d’un fondamentalisme musulman et même du monde musulman, qui dénote une méconnaissance totale de l’islam. Ceux qui pratiquent ces associations évitent de justifier le lien entre islamisme et fascisme et préfèrent employer des néologismes à l’impact marketing bien plus fiable qu’une démonstration argumentée. On a ainsi vu l’essayiste médiatique et chroniqueur au Point, Bernard Henri Lévy utiliser le terme « fascislamiste » et l’éditorialiste du Figaro, Yvan Rioufol, parler pour sa part de « nazislamiste ». Ces mots font écho au terme de prédilection du coordinateur des faucons états-uniens, Frank Gaffney, adepte pour sa part de l’épithète « islamofasciste ». Les deux éditorialistes ne sont pas les seuls en France à pratiquer ces jeux de langage. La plupart des auteurs des articles consacrés à l’islam ou des éditorialistes se focalisant sur ce sujet se défendent de pratiquer un amalgame entre islamisme et islam ou affirment ne pratiquer qu’une critique légitime d’une religion. Notre intention n’est pas de défendre une religion ou de restreindre sa critique, nous observons simplement que nombre d’entre eux instrumentalisent la critique de l’islam pour en faire un moyen déguisé, et légal, d’appeler à la haine et à la discrimination à l’encontre d’une population. L’islam est donc le prisme au travers duquel les populations issues des anciennes colonies françaises sont présentées et au travers duquel il est possible de les stigmatiser en tant que groupe. Rappelons que cette association est devenue si naturelle aux yeux de certains hommes politique que lorsque le ministre français de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, développa ses idées en faveur de « l’intégration » des populations issues de l’immigration maghrébine dans l’émission 100 minutes pour convaincre de la chaîne de télévision d’État, France 2, le 9 décembre 2002, il se déclara favorable, entre autres mesures, à la nomination d’« un préfet musulman ». Histoire « communautaire » ou Histoire universelle ?La représentation des populations françaises originaires du Maghreb, d’Afrique noire et même parfois des DOM-TOM, reste fondamentalement marquée par les représentations coloniales. Il est enfin bien difficile pour la France, d’accepter que nombre de crimes coloniaux ont été commis sur ordre de dirigeants politiques qui restent des figures tutélaires révérées en raison de leur action en métropole. Nombre d’entre eux continuent d’occuper les Hit-parades des personnalités historiques préférées des Français. Leurs crimes sont mal connus dans la population, les programmes scolaires s’étendant rarement sur le sujet. Or, l’affirmation politique des minorités ethniques en France passe par une remise en cause des préjugés coloniaux et même par une volonté de déconstruire l’imagerie, globalement positive, liée à cette période. On a assisté ces dernières années au développement d’un mouvement d’opinion cherchant une reconnaissance des crimes commis par les dirigeants français successifs dans les colonies. Une revendication particulièrement mal perçue par une majorité des élites politiques et médiatiques. En 1998, la député radicale de gauche de Guyane, Christiane Taubira, a proposé une loi à l’Assemblée nationale visant à faire reconnaître la traite et l’esclavage comme un crime contre l’Humanité. Cette loi fut adoptée en mai 2001. Le débat ouvert à cette occasion n’est cependant pas clos dans l’arène médiatique et il a retrouvé en 2005 une vigueur qu’il n’avait pas connue auparavant. Le 23 février 2005, un collectif de député de la majorité parlementaire fit adopter un amendement louant « le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord » [19]. Cette loi provoqua d’abord une réaction indignée de l’Algérie puis la colère des organisations militant pour l’égalité de tous les citoyens français. À cette querelle est venue se mêler la relance de la demande de reconnaissance de l’esclavage comme d’un crime contre l’Humanité, soutenue, voire initiée, par l’action médiatique de l’humoriste Dieudonné. Enfin, la sortie, à l’approche des commémorations du bicentenaire de la victoire napoléonienne d’Austerlitz, du livre de l’historien et philosophe Claude Ribbe, Le crime de Napoléon [20], sur le rétablissement de l’esclavage par Napoléon Bonaparte en 1802 et les massacres commis par les forces françaises contre les Noirs révoltés, a provoqué un embrasement médiatique sur la question de l’histoire de France. La dénonciation des crimes coloniaux et de l’esclavage a été globalement critiquée dans les médias mainstream qui la présentent comme une expression politique communautariste, voire comme une marque d’hostilité contre « les Français ». Ce faisant, ceux qui manient cet argumentation excluent les populations noires ou arabes de la communauté nationale. En outre, ils disqualifient une revendication républicaine d’égalité en la qualifiant de « communautariste », alors que leur déni de l’Histoire manifeste un communautarisme blanc. Dans le même temps, la rhétorique selon laquelle « l’Occident » devait cesser de s’excuser pour son passé colonial, thèse traditionnelle de l’extrême droite revendiquée, retrouva un nouveau souffle. Certains penseurs sionistes ou atlantistes ont rallié cette dénonciation du « complexe colonial » après les attentats du 11 septembre 2001. Ils déploraient un manque de mobilisation de l’Europe contre le « péril islamiste » et l’attribuaient au souvenir honteux du passé colonial. L’essayiste Pascal Bruckner fut, en France, l’un des principaux chantres de la dénonciation du complexe de culpabilité européenne, jugeant que ce traumatisme devait être évacué par « l’Occident » qui devait s’unifier contre « l’islamisme ». Il accusait le « complexe colonial » de pousser des mouvements de gauche français à se montrer trop conciliants avec « les islamistes ». Il déclarait même à propos du Réseau Voltaire qu’en contestant la version bushienne du 11 septembre, nous émasculions nos lecteurs et ouvrions la porte aux hordes islamistes pour qu’elle commettent un nouveau génocide. Le rejet du « complexe colonial » fut largement repris par les auteurs français qui, durant l’année 2005, publièrent plusieurs ouvrages dénonçant la complaisance d’une partie de la gauche française à l’égard des « islamistes » et la naissance d’un courant qualifié d’« islamogauchiste » [22]. La présentation d’un islam militant, adversaire de la démocratie, et voulant imposer ses valeurs à « l’Occident » et la dénonciation de la mobilisation en faveur de la reconnaissance des crimes coloniaux ont fini par former un agrégat argumentatif : les populations issues de l’immigration africaine souhaitent imposer leurs valeurs (« islamistes ») et leur lecture (« communautariste ») de l’Histoire à la communauté nationale française. « L’insécurité » : pourquoi nous haïssent-ils ?En plus de l’Histoire et des valeurs françaises, les populations françaises issues de l’immigration africaine sont présentées comme une menace pour la sécurité des autres Français. Souvent, les médias français ont communautarisé les faits divers. Préciser l’origine, même lointaine, de l’auteur d’un acte délictueux, quand il est d’origine africaine, est une pratique journalistique malheureusement fréquente. Cette notification démontre que pour un grand nombre de journalistes, ou au moins de rédacteurs en chef, la précision de l’origine d’un délinquant ou d’un criminel est une information ou un élément d’appréciation pertinent permettant au public de mieux appréhender l’événement. Toutefois, cette pratique était rarement commentée et s’accompagnait rarement d’une théorisation permettant de la justifier. Il s’agissait pourtant de la mise en parallèle d’un acte délictueux et d’une origine, donc d’une tentative d’explication de l’acte antisocial par l’ethnie. Or, pendant longtemps, seule l’extrême droite assumée osait affirmer clairement ce supposé lien. Pierre Tévanian a analysé dans son livre Le ministère de la peur [25] comment les entrepreneurs en sécurité publique, les hommes politiques et les médias avaient progressivement dissocié la délinquance des questions sociales pour petit à petit l’ethniciser en multipliant les références lexicales empruntées au vocabulaire colonial. Aujourd’hui, nous sommes arrivés au terme de ce processus et le lien raciste entre violence et origines ethniques est désormais assumé. Lors des émeutes de novembre 2005, un certain nombre d’éditorialistes, de commentateurs ou d’experts médiatiques ont également avancé l’idée que, non seulement, les violences avaient des mobiles ethniques ou religieux mais qu’elles exprimaient une haine de la République française en tant qu’institution, voire un rejet de « l’Occident ». Philippe Val présenta les émeutiers comme des hordes antisémites [28]. Alain Finkielkraut, dans une désormais célèbre interview à Ha’aretz [29] », dénonça également l’antisémitisme des émeutiers et affirma que c’était l’identité judéo-chrétienne de la France qui était visée par les violences. L’essayiste médiatique avait consacré une partie de ses nombreuses interventions dans la presse mainstream les mois précédents, à dénoncer le développement d’un « racisme anti-blanc » chez les jeunes noirs et arabes français suite à des agressions survenues au cours des manifestations lycéennes de février et mars 2005 [30]. Non seulement les violences en France sont présentées comme étant majoritairement le fait de groupes classés ethniquement, mais elles peuvent également être présentées comme l’expression d’une haine raciste. Bref, elles sont analysées selon une grille de lecture similaire à celle qui a prévalu après les attentats du 11 septembre 2001 : il s’agit d’une déclaration de guerre du monde musulman à un « Occident » judéo-chrétien et démocratique haï. Une définition en négatif qui mène vers quoi ?Comme on peut le voir, les populations françaises originaires des anciennes colonies sont publiquement affublées d’une série de défauts qui les éloignent symboliquement du reste de la communauté nationale : tentées par l’islamisme, développant des systèmes de valeurs incompatibles avec les valeurs républicaines, ils sont incapables de s’intégrer à une communauté française « de souche » et souhaitent donc la transformer à leur image par l’influence ou la violence. Bref, ils veulent créer une « Eurabie » en France et en Europe. Certes, les médias dominants livrent rarement un portrait aussi cru et ils donnent régulièrement la parole à des Français noirs ou d’origine arabe présentés comme des modèles. Mais le fait même de les présenter comme des modèles les place en position d’exception. Même si les Français arabes ou noirs ne sont pas toujours dépeints expressément selon un portrait raciste, que reste-t-il chez les lecteurs des analyses successives associant ces Français à des « immigrés », forcément « musulmans », par conséquent tentés par « l’islamisme » et donc hostiles ? Et surtout, que faut-il penser des représentations intellectuelles de ceux qui dressent ce portrait par petites touches au travers de leurs articles ? Ce portrait permet de construire une image inversée de l’identité française selon les médias dominants. C’est l’image d’une France appartenant avant tout à « l’Occident », ensemble culturel judéo-chrétien et démocratique dont l’action est globalement bénéfique pour le monde. Comme les populations originaires d’Afrique ne parviennent pas à « s’intégrer » en France, il faut conclure que les différences culturelles entre le monde « musulman » et le monde « occidental » sont très importantes et surtout que les civilisations sont globalement imperméables. La France est aussi menacée parce qu’occidentale.
[1] « L’adhésion de la Turquie à l’UE », par Cédric Housez, Voltaire, 15 décembre 2004. [2] « La « Guerre des civilisations » », par Thierry Meyssan, Voltaire, 4 juin 2004. [3] « Nicolas Sarkozy agite le voile islamique », Voltaire, 19 janvier 2004. [4] Voir « Quiconque n’est pas comme nous, est contre nous », Voltaire, 14 novembre 2005, et « En France, on peut le dire ! », Voltaire, 1er décembre 2005. [5] « Caricatures danoises et hystérie en trompe l’œil », Voltaire, 17 février 2006. [6] « Les islamistes et nous », Le Point, 20 octobre 2005. [7] « « Le Point » et l’islam, par Ossama Lotfy, Voltaire, 2 novembre 2005. [8] « Enquête sur la montée de l’islam en Europe », L’Express, 26 janvier 2006. [9] « Pour « L’Express », la diversité religieuse est un appauvrissement », par Ossama Lotfy, Voltaire, 1er février 2006. [10] « La vérité sur l’islam en France », Nouvel Observateur, 2 février 2006. [11] « Citoyenneté : l’examen de mentalité », Nouvel Observateur, 2 février 2006. [12] « Deux Allemands contre l’islamisme », par Daniel Pipes, 3 janvier 2006. Texte traité dans « Le retour du débat médiatique sur l’islam », Voltaire, 11 janvier 2006. [13] « Vendre le « choc des civilisations » à la gauche », par Cédric Housez, Voltaire, 30 août 2005. [14] « Caricatures danoises et hystérie en trompe l’œil », art. cité [15] Ce texte, disponible sur le site de Prochoix a été signé par Ayaan Hirsi Ali, Irshad Manji, Salman Rushdie, Chahla Chafiq, Mehdi Mozaffari, Antoine Sfeir, Caroline Fourest, Maryam Namazie, Philippe Val, Bernard-Henri Lévy, Taslima Nasreen et Ibn Warraq. La journaliste Mona Chollet, ancienne collaboratrice de Charlie Hebdo, avant son changement d’orientation, a analysé ce texte et les positions passées de ses signataires : « L’obscurantisme beauf : Le tête-à-queue idéologique de Charlie Hebdo », Périphéries, 4 mars 2006. [16] L’islam imaginaire : La construction médiatique de l’islamophobie en France, 1975-2005, Éd. La Découverte, 2005. [17] « L’islam imaginaire », interview de Thomas Deltombe, Oumma.com, 13 octobre 2005. [18] Voir à ce sujet « Vous avez dit "Français musulmans" ? », Sylvie Thémault, L’Histoire, janvier 2005. [19] « La France malade de son passé algérien », par Thierry Meyssan, Voltaire, 13 juin 2005. [20] Le Crime de Napoléon, Éd. Privé, 2005. [21] Une thèse que développa notamment Philippe Val dans son éditorial « Jours pas tranquilles à Clichy », (Charlie Hebdo, 9 novembre 2005), associant ce qu’il qualifie comme une forme de négationnisme aux violences dans les banlieues françaises en novembre 2005. Nous y reviendrons [22] « « Division » de la gauche : le « double langage » de Caroline Fourest », par Cédric Housez, Voltaire, 25 novembre 2005. [23] « Vendre le « choc des civilisations » à la gauche », art. cité. [24] « Ya-t-il des sujets tabous à l’école ? », par Claude Askolovitch, L’Histoire, septembre 2005. [25] Le ministère de la peur. Réflexions sur le nouvel ordre sécuritaire, Pierre Tévanian, L’esprit frappeur, 2004. L’auteur a résumé les grandes lignes de la thèse de son ouvrage dans un article : « La construction des classes dangereuses sur le site Les Mots sont importants [26] Voir « Quiconque n’est pas comme nous, est contre nous et « En France, on peut le dire ! », art. cités. [27] « Quand « L’Express » et « Le Point » brisent les « tabous » pour Nicolas Sarkozy », par Cédric Housez, Voltaire, 17 février 2006. [28] « Jours pas tranquilles à Clichy », art. cité. [29] « Les barbares à nos portes », Ha’aretz, 18 novembre 2005. [30] Alain Finkielkraut avec d’autres personnalités françaises comme Jacques Julliard ou Bernard Kouchner avait dénoncé les « ratonnades anti-blancs » dans un texte publié le 25 mars 2005 à l’initiative du mouvement sioniste Hachomer Hatzaïr et de Radio Shalom. M. Finkielkraut fut également l’invité de l’émission Culture et Dépendances de la chaîne de télévision France 3, du 5 mai 2005, intitulé « Y a –t-il un racisme anti-Blanc ? ». [31] « France : la lutte contre l’antisémitisme entachée d’insinuations racistes », Voltaire, 28 février 2006. [32] Arrêts sur image, « Affaire Halimi, encore trop vite ? », France 5, 5 mars 2006. |